Les 90 salariés de Seris Security concernés par la fin de leur contrat avec le Parlement européen vont bénéficier d’un plan de maintien dans l’emploi excluant tout licenciement pour motifs économiques.
L’affaire avait ému en février 2020, lorsque le Parlement européen avait annoncé vouloir internaliser la sécurité de ses sites. Le non-renouvellement du contrat passé avec la société de gardiennage Seris Security – laissant 90 employés sur le carreau – et des conditions d’embauche pour les nouveaux gardiens moins intéressantes financièrement avaient fait sortir de ses gonds le LCGB.
Depuis, les négociations entre syndicats et direction ont avancé et un plan de maintien dans l’emploi sera effectif à partir du 1er janvier 2022, annoncent le LCGB et l’OGBL ce lundi dans un communiqué commun, et ce, jusqu’au 31 août 2022. Aucun licenciement sec pour motifs économiques n’aura lieu.
Une partie des salariés de Seris Security ont pu être embauchés par l’institution européenne, après avoir satisfait aux exigences d’un concours interne. Pour ceux qui ont échoué, il est prévu « des mesures de formation » pour faciliter une reconversion éventuelle et une prise de contact est prévue avec Fedil Security Services, entreprise, elle aussi, dans le secteur du gardiennage et de la sécurité. Enfin, un comité de suivi composé des représentants du personnel et de la direction va analyser mensuellement la situation économique, financière, sociale et commerciale de l’entreprise.
Cet accord « devra encore être soumis pour homologation aux instances compétentes », notent enfin les syndicats.
LQ