Un an après le début de ses activités au Findel, Ryanair dresse un bilan positif.
En octobre 2016, la compagnie aérienne irlandaise a commencé ses activités sur le Findel avec l’ambition de transporter 200 000 passagers par an vers Porto et Londres-Stansted. Un peu plus d’un an plus tard, Ryanair a doublé ses objectifs en termes de passagers et a triplé le nombre de destinations. Aujourd’hui, la compagnie propose 6 destinations (Barcelone, Madrid, Londres, Porto, Lisbonne, Milan).
«Depuis le début de nos opérations en novembre 2016, nous avons progressé régulièrement, en commençant par deux lignes vers Londres Stansted et Porto, suivies par l’ouverture de trois routes supplémentaires vers Madrid, Milan-Bergame et Lisbonne, avec une sixième route ajoutée cet hiver à Barcelone» a souligné Ryanair contacté par nos soins, avant d’ajouter : «la ligne la plus fréquentée depuis le Findel est la liaison vers London-Stansted».
« Ouvrir de nouvelles routes »
Au niveau des passagers, la compagnie aérienne affirme qu’elle «aura transporté 400 000 passagers vers et depuis le Findel en 2017». La direction de Ryanair a également souligné «attendre une nouvelle croissance sur l’aéroport de Luxembourg tout en réfléchissant à ouvrir de nouvelles routes au départ du Findel». Autre point positif, l’entente avec le gestionnaire de l’aéroport, LuxAirport, qui est, selon la compagnie à bas prix, «très satisfaisante».
Des points positifs qui n’occultent pourtant pas les problèmes de Ryanair à l’échelle européenne, notamment sur la gestion du temps de travail de ses pilotes ayant conduit il y a quelques semaines à de nombreuses annulations de vols ainsi qu’à de nombreuses critiques concernant les conditions de travail de son personnel.
Pour rappel, l’annonce officielle de l’arrivée de la compagnie aérienne irlandaise au Luxembourg s’est faite en mai 2016 pour un début d’activitésau mois d’octobre 2016. L’envie de Ryanair de mettre le Luxembourg sur sa carte des destinations a été motivée par plusieurs facteurs, dont la croissance fulgurante du nombre de passagers par an sur le Findel mais également le peu d’engouement dans le pays pour les grèves contrairement à nos voisins.
Jeremy Zabatta