La coopération transfrontalière était au cœur d’une conférence lundi. Objectif : faire l’état des lieux des stratégies mises en place.
Le Grand-Duché est au cœur de la Grande Région et les tendances sur son avenir stratégique sont prises très au sérieux par les autorités. En effet, ces dernières peuvent avoir une influence directe sur la dynamique du pays. Sans compter les dizaines de milliers de travailleurs frontaliers qui viennent chaque jour travailler au Luxembourg et qui passent des heures dans les embouteillages. Si la Grande Région n’est parfois qu’un vague concept politique, c’est une réalité quotidienne pour beaucoup de gens.
Une conférence était donc organisée pour faire un état des lieux, et s’intitulait : «Entre visions et reflets, quo vadis Grande Région ? – Réflexions et partages autour des défis économiques futurs de l’espace économique et transfrontalier». L’intérêt de la conférence était de présenter différents scénarios et configurations qui invitent à dépasser les logiques de concurrence, afin de permettre une vision de développement économique commune et de mettre en place des synergies et partenariats gagnant-gagnant entre les différents territoires frontaliers.
État des lieux des axes stratégiques
Des personnalités du monde politique, économique et entrepreneurial ont dressé un état des lieux des axes stratégiques les plus importants et ont présenté leur vision afin de favoriser une politique de coopération transfrontalière commune permettant de valoriser les atouts de la Grande Région et relancer le potentiel ainsi que la dynamique grande régionale dans le contexte économique actuel. C’est Carlo Thelen, directeur de la Chambre de commerce, Corinne Cahen, ministre à la Grande Région, et Roger Cayzelle, président de l’Institut de la Grande Région (IGR) qui ont démarré la conférence.
S’articulant autour de piliers de réflexion essentiels (transition numérique, recherche, développement, innovation et clusters, mobilité et aménagement du territoire, formation et marché du travail, évolutions démographiques et vieillissement de la population), une table ronde regroupant un panel d’experts régionaux et des témoignages d’entreprise a confronté les besoins du monde entrepreneurial avec les différentes réflexions et visions de développement économique et territorial de la Grande Région.
Les partages d’opinions et débats menés ont permis d’examiner les opportunités et les défis transfrontaliers majeurs afin d’œuvrer à un développement inclusif et durable de ce microcosme économique. La recherche avec l’université et l’innovation ont été au cœur des débats. La Grande Région a en effet tout à gagner à rassembler les talents et à exploiter tout le potentiel à travers les frontières.
Le Quotidien