Le principal actionnaire du Freeport Luxembourg en plein tourments judiciaires, qu’adviendra-t-il du site luxembourgeois ? Va-t-il passer aux mains d’un repreneur ? C’est, en substance, les interrogations formulées par le CSV dans une question parlementaire.
Diane Adehm et Gilles Roth, députés CSV, ont fait quelques recherches sur internet. Sur le site officiel du Grand-Duché, plus précisément, où ils ont pu noter que le « Freeport Luxembourg est destiné à devenir un pilier du secteur de la logistique en plein essor ». Une ambition logée dans un coffre-fort géant de 22 000 m², pour biens de grande valeur, au Findel.
Les députés ont aussi suivi l’actualité et écouté la radio. Or, « il se trouve maintenant que les ennuis judiciaires de l’administrateur-actionnaire, de même que du président du conseil d’administration de la société en charge de la gestion et de l’exploitation du port, auraient poussé la société à rechercher un repreneur », ont-ils pu entendre sur la station locale 100.7.
Ceci en écho au fait que la justice monégasque a validé jeudi l’inculpation du marchand d’art suisse -et principal actionnaire du Freeport Luxembourg-, Yves Bouvier, pour escroquerie au détriment du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, pour lequel il a constitué une impressionnante collection d’œuvres d’art.
Voilà pour le contexte. Dans leur question parlementaire adressée au ministre des Finances, Diane Adehm et Gilles Roth veulent donc obtenir confirmation que la recherche d’un repreneur est bien à l’ordre du jour. « Dans l’affirmative, cette décision a-t-elle été prise à la demande du gouvernement ? A défaut, le gouvernement soutient-il la démarche de l’exploitant ? », s’enquièrent encore les députés.
Le Quotidien/A.P