Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Dans sa dernière étude économique publiée hier, l’OCDE évoque le Luxembourg comme étant « l’un des pays les plus prospères du monde », l’encourageant simplement à diversifier son économie.
Tout va bien dans le meilleur des mondes. Le rapport biennal de l’OCDE sur le Luxembourg est très optimiste pour l’avenir économique du pays, invité à poursuivre la consolidation de sa place financière et la réduction de sa dépendance à son égard, en développant des secteurs innovants. Le gouvernement se voit conforté dans sa stratégie. Les rares ombres au tableau n’appellent guère que des ajustements.
À peine une semaine après le rapport déjà bienveillant du FMI, c’était hier au tour de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de livrer son diagnostic économique du pays. Comme un miroir incitant à l’auto-satisfaction : « Le Luxembourg est l’un des pays les plus prospères de l’OCDE, affichant des niveaux enviables de revenus et de bien-être qui sont largement attribuables au secteur financier », a ainsi déclaré Angel Gurria, secrétaire général de l’organisation (34 membres, dont les États-Unis et le Japon), venu hier présenter le rapport à Luxembourg.
« Il n’y a pas beaucoup d’endroits où je peux dire que les choses ont l’air de bien aller », a-t-il poursuivi avant d’égréner une série d’indicateurs, tous au vert : un revenu par habitant parmi les plus élevés de l’OCDE (seule la Norvège fait mieux), un très bon équilibre entre travail et vie privée, des inégalités salariales relativement faibles (alors qu’elles augmentent ailleurs), une dette publique inférieure à 30% du PIB (contre 100% en moyenne dans l’OCDE), une croissance qui « restera supérieure d’un point au reste de la zone euro »… Et l’avenir n’est pas en reste, selon Angel Gurria : « Le Luxembourg est très bien placé pour tirer profit de la conjoncture », avec un euro et une inflation faibles.
Retrouvez l’intégralité de cet article de notre journaliste Sylvain Amiotte dans le Quotidien papier de ce samedi.
