Le syndicat luxembourgeois OGB-L estime que depuis la libéralisation de Post en 2009, la multiplication des statuts renvoyant à des traitements de rémunérations variables fausse toute égalité salariale. Et les dernières discussions n’ont pas fait avancer la cause.
Quatre formes de statuts existent chez Post à l’heure actuelle : fonctionnaire d’État, salariés d’État, employés privés et salariés employés dans le cadre de la convention collective (CCT) de travail 2.0.
« Les salaires de base de la nouvelle CCT 3.0, actuellement en cours de négociation, restent largement inférieurs aux salaires ‘publics’ en vigueur chez Post Luxembourg », explique l’OGB-L ce mardi via un communiqué.
Trois réunions se sont tenues cet été entre les syndicats et la direction, en juillet et en août. « L’OGBL doit constater que la direction de Post continue à ignorer la principale revendication », lâche sans détour le syndicat, à propos d’un rétablissement de « l’égalité salariale ».
Dans le détail, l’OGB-L propose que :
• La part du salaire fixe et garanti doit être augmenté au détriment du supplément arbitraire (« au bon vouloir du supérieur hiérarchique », décrit le syndicat).
• Une allocation de fin d’année égale pour tous les salariés
• Une allocation de repas adaptée aux standards des services publics (elle n’est pas la même selon que le salarié soit fonctionnaire ou non !)
• Des accessoires de salaires adaptée aux standards des services publics ( il s’agit là du travail nocturne, dominical, pendant les jours fériés et les heures supplémentaires etc.)
• Une transition juste et équitable pour tous les salariés couverts par la CCT 3.0 : « L’OGBL sera très attentif à ce que la transition vers le nouveau système de carrières se fasse de manière équitable pour tous les salarié.e.s couverts par la nouvelle CCT 3.0. »
LQ