Depuis les révélations sur la tricherie du groupe Volkswagen, l’opprobre est jeté sur les autres constructeurs. Après le Français Renault, c’est l’Allemand Opel qui a été mis en cause par un média belge. L’intéressé a toutefois nié toute manipulation logicielle sur le moteur d’un de ses modèles.
« Opel réfute catégoriquement les allégations exprimées sur les antennes de la VRT (…) selon lesquelles des concessionnaires Opel auraient modifié un logiciel de gestion d’un Zafira Tourer 1.6 diesel afin d’en modifier les émissions », a déclaré le constructeur dans un communiqué. La chaîne flamande VRT avait affirmé lundi qu’Opel faisait procéder par ses concessionnaires à une mise à jour de logiciel sur la Zafira Tourer 1.6 diesel, « sans toutefois informer le propriétaire du véhicule sur la nature de cette mise à jour ».
La chaîne, relayant les recherches menées par un journaliste lui-même propriétaire d’une Zafira, fait également état d’émissions d’oxydes d’azote des véhicules concernés supérieures aux normes. Ces émissions seraient toutefois revenues en-deçà des plafonds autorisés après les interventions au garage. « L’objectif semble clair : éviter que quelqu’un ne découvre qu’à une certaine époque, ce modèle aussi a émis un taux d’oxydes d’azote (NOx) anormalement élevé », conclut la VRT, établissant un parallèle avec l’affaire Volkswagen.
Dans sa brève réponse, Opel se contente d’indiquer que « l’opération de mise à jour 15-P-044 à laquelle il est fait référence n’a aucun rapport avec le niveau des émissions moteur ».
Après le scandale Volkswagen, tout le secteur automobile est maintenant sous étroite surveillance. Plusieurs constructeurs ont été mis en cause, soit par des médias ou des associations de défense de l’environnement, bien que tous ont nié fermement avoir utilisé un logiciel truqueur. C’est le cas en France, où Renault va devoir rappeler 15 000 véhicules avant leur mise en vente pour régler leur moteur après qu’une commission technique a relevé un dépassement de normes anti-pollution.