La banque néerlandaise ING a publié, jeudi, une étude montrant que la majorité des résidents du Grand-Duché du Luxembourg semblent vivre au-dessus de leurs moyens.
Selon cette étude, 55 % des Luxembourgeois affirment avoir une dette personnelle. Il s’agit là de l’un des pourcentages les plus importants enregistrés parmi les pays de l’enquête, juste après ceux de la Turquie (75 %) et des États-Unis (65 %). Par «dette personnelle», ING entend les types suivants d’endettement : découvert bancaire, dette contractée par carte de crédit, prêt étudiant, prêt personnel bancaire ou encore emprunt auprès d’amis ou de la famille. Sont exclus les crédits hypothécaires et les crédits professionnels.
D’ailleurs, l’étude s’attarde de plus près sur les types d’endettement pour le Luxembourg. Elle constate que les résidents y sont principalement endettés par l’intermédiaire d’un crédit personnel (34 %), d’une dette contractée par carte de crédit (10 %) ou d’un découvert bancaire (9 %).
Pourtant, si l’on prend en compte à la fois l’épargne et les dettes pour chaque pays, on constate que ce sont les Néerlandais qui ont la position financière nette la plus confortable, juste devant les Luxembourgeois. A contrario, les Polonais sont dans la situation la moins enviable.
Globalement, si l’on prend les 15 pays de l’enquête, on constate que dans 11 d’entre eux, davantage de gens sont à l’aise avec leur niveau d’épargne que mal à l’aise avec leur niveau d’endettement, leur permettant d’obtenir un niveau de confort financier net positif. Les quatre pays affichant un score négatif sont l’Espagne, la Roumanie, la Turquie et la Pologne.
Le Quotidien
Mais ouais, pourquoi compter les prêts hypothécaires ?
C’est tellement insignifiant : un prêt hypothécaire pendant 30 ans, à bloc à 30% des revenus, ce n’est jamais qu’une décennie de revenus. Une paille.