Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé jeudi qu’il allait supprimer environ 200 emplois en mer du Nord et qu’une centaine de postes supplémentaires de sous-traitants allaient être touchés, sur fond de chute des cours du baril.
Après Royal Dutch Shell, c’est au groupe pétrolier BP de subir à son tour une suppression d’emplois massive. (Photos : AFP)
« Compte tenu des difficultés bien connues dans cette région mature et du durcissement des conditions de marché, nous prenons des mesures spécifiques pour nous assurer que notre entreprise demeure compétitive et robuste », a expliqué Trevor Garlick, président régional de BP mer du Nord. Les emplois concernés devraient être à terre et non sur les plateformes pétrolières en mer du Nord.
BP avait annoncé en décembre une charge d’environ 1 milliard de dollars sur cinq trimestres pour mener à bien sa restructuration et simplifier sa structure dans un contexte de chute des cours. Le baril de Brent de la mer du Nord valait 47,12 dollars jeudi matin vers 10h50 GMT contre plus de 115 dollars à la mi-juin. Les supermajors s’étaient cependant déjà lancées dans des mesures d’économies avant la chute du marché.
Royal Dutch Shell et l’américaine Chevron avaient annoncé à l’été dernier la suppression de respectivement 250 et plus de 200 emplois en Ecosse. L’américaine ConocoPhillips avait également annoncé l’an dernier la suppression de près de 230 emplois au Royaume-Uni.
AFP