Pékin a ravi à New York le titre de «capitale mondiale des milliardaires», avec 100 de ces grandes fortunes recensées contre 95 dans la métropole américaine, selon une étude.
Le nombre de ces richissimes Chinois habitant Pékin a augmenté de 32 par rapport à l’an dernier, et seulement de quatre à New York, précise l’étude du Hurun Report, une publication basée en Chine qui fournit un recensement annuel des grosses fortunes du pays.
Moscou arrive en troisième position, avec 66 milliardaires.
«En dépit du ralentissement économique et de la chute des Bourses, la Chine a produit plus de nouveaux milliardaires que tout autre pays dans le monde l’an dernier, principalement du fait de leur entrée en Bourse», a commenté Rupert Hoogewerf, président et responsable des recherches de Hurun.
La liste des grandes fortunes mondiales varie selon les publications spécialisées et les méthodes de classement employées, notamment entre celles de Forbes, Bloomberg et Hurun. L’an dernier, la Chine au sens large –incluant Taïwan, Hong Kong et Macao– a dépassé les Etats-Unis pour le nombre de ses milliardaires, avait rapporté Hurun en octobre dernier.
Selon ses derniers chiffres, publiés mercredi, elle abrite désormais 568 milliardaires — 90 de plus que l’an dernier– cumulant une richesse de 1.400 milliards, comparable au PIB de l’Australie. Un peu plus de 40% des milliardaires âgées de moins de 40 ans résident en Chine, précise encore Hurun.
En comparaison, 535 milliardaires -deux de moins que l’an dernier- sont des résidants américains.
L’homme le plus riche de Chine, le magnat de l’immobilier et de l’industrie du divertissement Wang Jianlin, figure au 21è rang du classement de Hurun des plus grandes fortunes mondiales, derrière le fondateur de Microsoft Bill Gates, le PDG de Facebook Mark Zuckerberg et l’homme d’affaires Warren Buffett.
Les autres milliardaires chinois incluent Jack Ma, fondateur d’Alibaba, géant du commerce en ligne, les dirigeants des mastodontes «high tech» Tencent et Baidu, ainsi que les patrons de Wahaha, producteur de boissons, ou de Xiaomi, dans l’électronique.
AFP