La direction générale de Paul Wurth Luxembourg a confirmé lundi le rachat officiel des parts de l’état luxembourgeois par le groupe allemand SMS, a annoncé le LCGB mardi.
Le ministre de l’Économie en avait par ailleurs déjà fait l’annonce au micro de RTL samedi. SMS détiendra désormais l’entreprise à 100%, l’État luxembourgeois s’étant désengagé du groupe sidérurgique présent depuis plus de 150 ans au Grand-Duché.
Concernant l’avenir de l’entreprise et ses technologies innovantes, le LCGB se dit rassuré par SMS qui compte faire de Paul Wurth Luxembourg « le centre d’excellence mondial pour le développement du procédé lié à l’hydrogène plus communément connu comme Green Steel ». Des investissements conséquents sont de fait prévus. A noter également des postes clés au sein de la direction générale seront pourvus par des dirigeants luxembourgeois, rapporte le LCGB.
Le syndicat salue par ailleurs le fait que les accords sociaux actuels ne soient pas remis en question jusqu’à leur échéance en 2023, mais revendique par la suite « des garanties de ne pas procéder à des délocalisations, externalisations ou suppressions de postes de travail ». Une entrevue urgente auprès de la direction générale a été sollicitée en ce sens, car le LCGB n’a eu aucun contact avec la direction allemande de SMS depuis l’annonce de la vente des parts de l’État. « La méfiance reste de mise », souligne le syndicat qui réclame en outre « des clarifications quant à la nébuleuse situation liée aux différents terrains appartenant à Paul Wurth. Qu’en adviendra-t-il ? Une nouvelle société « Real Estate » va-t-elle naître ? Quel sera le rôle de l’État ? »
LQ