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Paul Wurth lance un incubateur pour les start-up


Le Paul Wurth InCub House est le nouveau venu dans le cercle encore fermé des incubateurs d'entreprises au Grand-Duché. (photo Isabella Finzi)

Un nouvel incubateur d’entreprises soutenu par la firme industrielle Paul Wurth a officiellement été lancé mercredi.

Situé dans le quartier de Hollerich, le Paul Wurth InCub House est le nouveau venu dans le monde des incubateurs d’entreprises au Grand-Duché. C’est aussi la première structure de ce genre pour l’industrie dans le pays.

La «start-up nation» est bel et bien en marche. Ces dernières années, les initiatives en faveur des jeunes pousses se sont multipliées. Le Grand-Duché compte déjà de nombreux incubateurs et depuis mercredi, un petit nouveau a fait son entrée dans le club. Il s’agit du Paul Wurth InCub House. Il est, en quelque sorte, la «couveuse» des start-up lancée par l’entreprise industrielle Paul Wurth SA, présente à Luxembourg depuis sa création en 1870.

D’ailleurs, les locaux de l’InCub sont situés juste à côté du siège social, près de la gare. L’immeuble rénové pourra bientôt accueillir jusqu’à 38 «représentants de sociétés start-up». Le nouvel espace de 400 m2 comprend 20 postes de travail fixes et 18 mobiles mais aussi plusieurs salles de réunion. S’y ajoutent un espace cuisine, un coin «lounge», «une bibliothèque et un « cosy corner ». C’est un « espace maison »», précise Sébastien Wiertz, le créateur de l’incubateur, au Quotidien.

Des solutions pour l’industrie

Paul Wurth SA ne s’est pas simplement contenté d’ouvrir un incubateur. En décembre dernier, il a, en collaboration avec le Technoport, lancé son programme de soutien destiné à de nouvelles entreprises «technologiques et innovantes». Le premier appel à candidatures lancé en mai a rencontré un certain succès. Cinquante start-up y ont répondu. Vingt-cinq d’entre elles ont eu l’occasion de se présenter en faisant leur pitch. Au final, «on a environ seize hauts potentiels de membres», souligne Sébastien Wiertz.

Les heureuses élues sont actives dans plusieurs domaines : le scanning 3D, la technologie de vibration à fréquence variable ou les technologies de repérage et de traçabilité. Elles pourraient, selon l’entreprise à l’origine de l’incubateur, «proposer des solutions innovantes à l’industrie».

Mais, attention, n’entre pas qui veut dans cet incubateur. «On sélectionne les membres», prévient le créateur du Paul Wurth InCub House. Ces derniers, qui, une fois sélectionnés, recevront «l’expertise des ingénieurs» de Paul Wurth, doivent d’abord passer un test de résistance de leur modèle d’affaires, histoire de voir si le projet tient la route. En gros, «on leur offre du business mentoring et un réseau international de clients et de partenaires», résume-t-il.

Selon Sébastien Wiertz, «ce que notre incubateur a de différent, c’est l’expertise». Il précise ensuite qu’il s’agit du «premier incubateur privé à orientation industrielle». Avec cette initiative de «couveuses de start-up», l’entreprise Paul Wurth a introduit un tout nouveau concept : l’InduTech (industrial technology) et «se propose d’accompagner des idées novatrices dont le développement apporte une réelle plus-value au secteur industriel».

Aude Forestier

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