Orbital Ventures est un fonds d’investissement luxembourgeois spécialement dédié aux entreprises qui démarrent dans le domaine spatial.
À l’occasion de la visite du ministre Franz Fayot au Congrès international d’astronautique (IAC) de Dubai, lundi, a été présenté le fonds «Orbital Ventures», un fonds d’investissement de capital-risque dédié aux sociétés qui décident de se lancer dans le secteur spatial.
Il apportera ainsi des capitaux aux entreprises qui voudraient travailler par exemple dans les domaines des réseaux et services de télécommunications spatiaux, des services et applications géospatiaux basés sur la localisation, des technologies et innovations spatiales (robotique, capteurs, données), de l’observation de la Terre et de la surveillance de l’environnement, du transport et de la logistique ou encore dans le domaine de l’exploration et de l’utilisation des ressources spatiales.
Clôture à 120 millions d’euros
Le fonds, établi au Luxembourg et géré par Promus Ventures, était doté de 120 millions d’euros à sa clôture finale. Le gouvernement luxembourgeois, par l’intermédiaire du ministère de l’Économie et de la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI) a investi dans Orbital Ventures (36 millions d’euros avaient été annoncés par l’ancien ministre de l’Économie Étienne Schneider), tout comme le Fonds européen d’investissement (à hauteur de 40 millions d’euros) ainsi que d’autres investisseurs publics et privés.
«Encourager l’innovation et l’entrepreneuriat par le financement est l’un des piliers de la stratégie spatiale du Luxembourg. En investissant directement dans des entreprises technologiques spatiales prometteuses, le fonds Orbital Ventures est un excellent exemple d’outil de financement dédié pour soutenir le développement de l’industrie spatiale commerciale», a déclaré le ministre de l’Économie au cours de la conférence de presse.
Depuis sa première clôture en janvier 2020, le fonds a déjà investi dans plusieurs entreprises, notamment Ellipsis Drive (aux Pays-Bas), qui crée une plateforme de données destinée aux partages des informations géospatiales; Akasha Imaging (aux États-Unis), qui tire parti de l’imagerie et de l’apprentissage en profondeur pour créer des systèmes de vision par ordinateur qui permettent aux robots de fabrication de mieux voir; ou encore Recycle (au Royaume-Uni), qui utilise l’intelligence artificielle et les robots pour automatiser et accélérer le processus de gestion des déchets.
À Dubai, Tatiana Salvan