La compagnie aérienne à bas coût Ryanair a assuré lundi avoir trouvé une solution pour les trois quarts de ses clients affectés par la deuxième vague d’annulations de ses vols dévoilée la semaine dernière.
Mercredi, la compagnie irlandaise a annoncé devoir annuler 18.000 vols entre novembre et mars, en plus des suppressions de quelque 2.000 vols prévus en septembre et octobre dévoilés mi-septembre sans crier gare. La principale entreprise du secteur en Europe, en terme de nombre de passagers transportés, fait face à un grave problème de planning de pilotes.
Lundi, Ryanair a rappelé que l’immense majorité (98%) des clients touchés par la première vague – soit 315.000 clients – s’étaient vu proposer un itinéraire « alternatif » ou un remboursement.
La compagnie à bas coûts a ajouté que « plus de 75% des clients concernés » ont reçu une solution pour la deuxième vague de vols concernés, annoncée mercredi et pour lesquels 400.000 clients avaient déjà acheté un billet. « Plus de 300.000 itinéraires alternatifs ou remboursements (…) ont été traités, et ce chiffre devrait monter à plus de 90% des clients (plus de 360.000 clients) cette semaine », a assuré Ryanair.
« Nos réductions de vols au sein de notre programme d’hiver nous permettront de ne pas annuler d’autres vols pour des raisons de tableaux de service », a promis lundi le directeur marketing Kenny Jacobs.
Deux vagues d’annulations
Ces deux vagues d’annulations constituent néanmoins un rude coup pour la réputation de la compagnie qui avait lancé ces dernières années des initiatives pour mieux tenir compte des besoins de ses clients et améliorer son image.
Vendredi soir, l’Autorité britannique de l’aviation civile (CAA) a constaté que Ryanair avait « capitulé » en acceptant de se conformer aux règles d’indemnisation en vigueur pour dédommager ses clients concernés par ses annulations de vols.
La CAA avait lancé une procédure mercredi, préalable à une éventuelle action en justice, en estimant que Ryanair avait « induit en erreur » les passagers en leur « fournissant des informations inexactes sur leurs droits », en terme de remboursement, de transfert sur d’autres vols et de prise en charge des frais annexes.
Le Quotidien / AFP