Le constructeur automobile Renault a confirmé jeudi que les services de la répression des fraudes (DGCCRF) avaient procédé à des perquisitions sur plusieurs de ses sites, dans le cadre des investigations voulues par le gouvernement français après le scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen.
« La DGCCRF s’est rendue au siège social, au Centre technique Renault de Lardy et au Technocentre de Guyancourt », a précisé le groupe, tout en assurant que les tests réalisés à la demande de la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, n’avaient pas détecté de logiciel truqueur.
« La direction générale de l’énergie et du climat, qui est, au titre du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, l’interlocuteur pilote de la Commission technique indépendante, considère que la procédure en cours ne mettrait pas en évidence la présence d’un logiciel truqueur équipant les véhicules Renault », affirme le groupe.
Renault rappelle qu’après la révélation de l’existence de logiciels truquant les émissions de polluants de moteurs Volkswagen, une « Commission technique indépendante a été mise en place par le gouvernement français », avec « pour objet de vérifier que les constructeurs français n’ont pas équipé leurs véhicules de logiciels équivalents ».
« En parallèle, la DGCCRF a décidé de faire procéder à un complément d’investigation sur pièce et sur site, qui a vocation à valider définitivement les premiers éléments d’analyse réalisés par la Commission technique indépendante », ajoute Renault, qui assure coopérer « pleinement aux travaux ».
Reste que l’annonce de ces perquisitions jette l’opprobre sur le constructeur, qui a vu son titre fortement chuter en bourse à la mi-journée.