Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Avec trois fois plus de visiteurs que prévu, le salon virtuel de recrutement a connu quelques problèmes techniques.
La société spécialisée dans l’événementiel dédié au recrutement n’avait pas prévu une telle affluence sur son «salon Moovijob Tour Luxembourg» vendredi dernier.
Pour sa 10e édition, le pari a été de rendre entièrement virtuel un salon de recrutement qui avant la pandémie du Covid-19 accueillait physiquement entre 10 000 et 12 000 candidats armés d’un CV pour rencontrer plus de 150 entreprises actives au Luxembourg et voulant recruter.
Désireux de s’adapter à la situation, Moovijob a décidé de recréer l’événement entièrement en ligne. Un défi numérique important visant à faire se rencontrer une dizaine de milliers de candidats avec des centaines de recruteurs, le tout sur une plateforme numérique construite uniquement pour l’occasion par une société luxembourgeoise active dans le domaine informatique.
Mais visiblement Moovijob a été dépassé par les événements et a connu quelques «bugs». «Il y a eu trois fois plus de personnes que prévu, ce qui a surchargé notre système informatique et a entraîné quelques complications et problèmes techniques. Ainsi, malheureusement, certains entretiens entre candidats et recruteurs n’ont pas pu se faire ou ont eu lieu dans de mauvaises conditions», reconnaît Florane Giolat, en charge de la communication de Moovijob.
Prochain défi en novembre
Ce sont donc plus de 30 000 personnes qui se sont rendues virtuellement à l’événement afin de rencontrer des recruteurs, mais seulement un tiers des participants ont pu le faire sans problèmes. «C’était une première édition complètement virtuelle, un vrai défi. On est un peu déçus, forcément, mais nous n’avons pas de regrets. Nous avons tout tenté pour trouver des solutions rapidement. Nous allons continuer à travailler pour les prochains événements et faire mieux», assume Moovijob.
Le prochain rendez-vous luxembourgeois s’effectuera le 13 octobre prochain avec le salon Plug&Work Paris. Également virtuel, l’événement doit permettre à une cinquantaine d’entreprises luxembourgeoises de rencontrer des candidats issus du bassin parisien. «Normalement, cet événement sera beaucoup mieux maîtrisé du fait de la réduction du nombre de participants et de la nécessité de s’inscrire au préalable», souligne Florane Giolat.
Par contre, le prochain vrai test, toujours au Luxembourg, se fera avec l’organisation du salon Unicareers.lu le 6 novembre prochain dédié aux jeunes diplômés avec moins de cinq ans d’expérience. Un événement qui attire généralement près de 10 000 candidats.
J. Z.
