La chancelière allemande Angela Merkel a souhaité vendredi que la Grèce « continue à faire partie de (l’)histoire » européenne, alors que les législatives de dimanche pourraient porter au pouvoir le parti de gauche radicale Syriza, hostile à la politique d’austérité imposée par l’UE.
Matteo Renzi a lui aussi affirmé qu’il n’était « pas inquiet » : « Quel que soit le vainqueur en Grèce, nous travaillerons avec le nouveau Premier ministre dans la tranquillité et le respect du parcours établi ». (Photos : AFP)
« Je connais bien les difficultés auxquelles la Grèce est confrontée mais je rappelle que la base de nos principes est la solidarité (…). Je veux que la Grèce, malgré les dualismes et les rivalités, continue à faire partie de notre histoire », a déclaré Angela Merkel.
« Attendons les élections, je ne suis pas inquiète du résultat », a ajouté la chancelière allemande lors d’une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement italien Matteo Renzi, à l’issue d’un mini-sommet à Florence. « La population grecque va choisir de manière libre et indépendante la voie à suivre. Je suis sûre que nous trouverons tranquillement des solutions », a-t-elle insisté.
Matteo Renzi a lui aussi affirmé qu’il n’était « pas inquiet » : « Quel que soit le vainqueur en Grèce, nous travaillerons avec le nouveau Premier ministre dans la tranquillité et le respect du parcours établi ».
Au bord de la faillite, la Grèce est depuis 2010 placée sous assistance financière massive des autorités européennes et du FMI. Mais Syriza, grand favori des élections législatives prévues dimanche, a adopté un ton très offensif sur la cure d’austérité imposée par les bailleurs de fonds internationaux et n’a pas exclu une restructuration de la faramineuse dette publique du pays.
AFP