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Malabar et Carambar repassent sous pavillon français


Outre Carambar, les marques ancestrales Poulain, Krema, La Pie Qui Chante et Terry's ainsi que des licences des Pastilles Vichy, des chewing-gums Malabar et des Rochers Suchard sont désormais rassemblées dans le groupe CPK. (illustration AFP)

Malabar, Carambar et autres bonbons Krema sont repassés mardi sous pavillon français, rassemblés dans un nouveau groupe chargé de revigorer une dizaine de marques emblématiques de friandises pour qu’elles traversent encore des générations de gourmands.

Outre Carambar, les marques ancestrales Poulain, Krema, La Pie Qui Chante et Terry’s ainsi que des licences des Pastilles Vichy, des chewing-gums Malabar et des Rochers Suchard sont désormais rassemblées dans le groupe CPK, a indiqué son propriétaire, la société d’investissement Eurazeo.

La société d’investissement française, qui avait racheté à l’américain Mondelez fin mars 2016 ce portefeuille de sucreries, dont le chiffre d’affaires est d’environ 250 millions d’euros, vient de « finaliser son investissement ». Elle va débourser 35 millions d’euros afin de faire fabriquer « à l’horizon 2020 » l’ensemble des produits sur les cinq sites français de production situés à Blois, à Marcq-en-Baroeul, à Saint-Genest, à Strasbourg et à Vichy (750 collaborateurs).

« Potentiel sous-développé »

La stratégie consiste à augmenter les volumes produits dans les usines « grâce à la redynamisation des marques héritage du portefeuille » pour « donner naissance, à terme, à un champion de son secteur », selon le communiqué. « Des marques magnifiques au potentiel sous-développé », fait valoir Virginie Morgon, directrice général d’Eurazeo.

CPK, dont la valeur d’entreprise est estimée à 157 millions d’euros, va quasiment tripler les investissements marketing et publicité par rapport à ceux de Mondelez. Le groupe, dirigé par un ancien responsable de Cadbury, Jean-Marc Saubade, a pour objectif de « réaliser une croissance organique supérieure à 20% pour les marques du groupe » et de générer une marge d’excédent brut d’exploitation « d’environ 15% » d’ici à 5 ans. Il est détenu à 68% part Eurazeo et à 32% par un groupe de co-investisseurs, incluant la direction.

Le Quotidien/AFP