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Luxtrust voit plus loin


En 2015, l'entreprise a enregistré un chiffre d'affaires de 9,4 millions d'euros. Elle veut s'étendre sur le marché international. (photo archives LQ)

La société basée à Capellen a présenté, jeudi, deux nouveaux services électroniques destinés aux entreprises. Les clients des banques luxembourgeoises connaissent la société Luxtrust grâce au fameux jeton (Token) et au Signing Stick.

L’entreprise, qui est détenue à 41,48  % par l’État et a introduit en 2007 la signature électronique, propose désormais deux nouveaux services aux entreprises. Le premier étant le cachet électronique. Celui-ci est utilisé par l’État luxembourgeois pour la version dématérialisée du Journal officiel . Il est uniquement apposé au nom d’une entreprise.

« Le Luxembourg est le premier pays en Europe à faire cela », a affirmé jeudi matin Bernard Antoine, directeur commercial de Luxtrust. « Il est l’équivalent du cachet de l’administration, il permet de garantir l’intégrité du document et la date à laquelle il a été remis» , continue-t-il. Ce cachet digital n’intéresse pas seulement l’État mais aussi les assureurs. Il s’agit d’un outil utilisé par les professionnels de ce secteur « qui permet de départager des litiges quand il y en a », précise le directeur commercial.

Conforme à eIDAS

Il peut être complété par le deuxième nouveau service, l’horodatage, bien utile pour les compagnies d’assurances lorsqu’elles souhaitent associer la date et l’heure à l’image d’un accident. Selon Luxtrust, l’entreprise est l’une des premières en Europe à proposer ce service «conformément au règlement européen eIDAS» entré en vigueur le 1 er  juillet 2016 qui régit l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché européen.

A. F .