Le syndicat LCGB estime que le gouvernement doit aller plus loin dans la lutte contre le coronavirus : peu importe la crise économique qui se profile, la santé doit primer et il faut restreindre les risques de propagations liés au travail.
Considérant l’axe « primordial » de la protection de la santé et de la sécurité de tous les salariés, le LCGB revendique du gouvernement « l’arrêt immédiat de toutes les activités économiques non-essentielles ». S’entendent par là toutes les activités qui ne sont pas indispensables pour le « maintien des intérêts vitaux de la population et du pays, dont notamment la production d’acier ou le secteur d’automobile, pour en citer seulement quelques-unes ».
Le syndicat est conscient qu’une telle décision « pourra accélérer notre trajet vers une crise économique d’une envergure non vue depuis la Seconde Guerre mondiale ». Mais le LCGB insiste pour se donner « le plus de chances possible de ralentir la courbe d’infections à travers la population ».
Le LCGB prend en exemple la mesure de la fermeture des chantiers.
Dimanche 29 mars, les derniers chiffres disponibles faisaient états de 1 950 cas confirmés pour 21 décès au Luxembourg (plus de détails ici).
Le Grand-Duché a fermé ses bars et restaurants, ses écoles ainsi que la plupart des lieux publics (dont les aires de jeux). Le télétravaille est fortement recommandé, et le mot d’ordre est de rester chez soi. Mais aucune amende n’existe pour les personnes privées, et les frontières restent par ailleurs ouvertes, notamment pour laisser passer la main d’oeuvre frontalière du pays (46% du total des actifs). Les chantiers de construction, nombreux dans le pays, ont également été fermés.
Le Quotidien