On a l’habitude des analyses économiques de l’impact du virus au Grand-Duché. Mais le Statec met en valeur ce vendredi l’impact psychologique de la crise sur les résidents. Et les résultats ne sont pas fameux…
« Un résident sur cinq s’est senti seul plus que d’habitude et le tiers a éprouvé un sentiment d’inquiétude », depuis mars, estime le Statec dans une note publiée ce vendredi. Au total, le sentiment de solitude atteint plus de 21% des résidents au début du confinement et environ 19% entre avril et juin, « contre 5% en temps normal », précise l’institut luxembourgeois de statistiques. Durant le confinement, le sentiment de solitude était plus fort chez les jeunes et chez les moins aisés. « Toutefois, relève le Statec, l’impact de cette réduction des relations sur le bien-être n’est pas clairement établi ». L’institut pense qu’un lien logique existe entre le sentiment de solitude et le bien-être. « Sont particulièrement concernés par ce sentiment de solitude en 2020, les moins de 35 ans, les hommes, les plus défavorisés selon le niveau de revenu et les étudiants. »
LQ