À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, qui se déroule ce samedi, le Statec s’est penché sur les chiffres de la pauvreté au Luxembourg.
L’année dernière, 17,5 % des individus au Luxembourg étaient en situation de risque de pauvreté, c’est-à-dire que leur niveau de vie était inférieur à 1 804 euros par mois. De plus, le travail ne met pas toujours à l’abri de la pauvreté puisque 15,2 % des personnes avec un emploi étaient exposées au risque de pauvreté dans notre pays.
Toujours selon le Statec, les personnes les plus exposées sont les jeunes, les étrangers, les personnes faiblement éduquées, les chômeurs et les familles monoparentales. De plus, les transferts sociaux monétaires, autrement dit les aides de l’État comme les diverses allocations, vers les ménages ont de moins en moins d’impact sur la réduction de la pauvreté.
Plus concrètement encore, en 2019, 103 600 personnes vivaient au Luxembourg en dessous du seuil de pauvreté monétaire.
Pour rappel, la notion de «risque de pauvreté» ne veut pas dire que les personnes concernées sont «pauvres» au sens absolu du terme, mais vu leur position dans la distribution des revenus, elles courent le risque de ne pas pouvoir participer pleinement à la société du pays.
Cependant, la pauvreté peut se définir au travers de trois indicateurs différents portant sur le revenu, la consommation et le patrimoine. Au Luxembourg, 2,4 % de la population peut être considérée comme pauvre dans les trois indicateurs en question tandis que 33,1 % de la population l’est dans au moins un des trois indicateurs de pauvreté.
Enfin, si 17,5 % de la population est en situation de risque de pauvreté, 1,2 % est en situation de privation matérielle sévère et 8,4 % de la population habite dans des ménages à très faible intensité de travail.
J. Z.