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L’ULC réclame plus de «clarté» sur l’utilisation des chèques-repas


Le chèque-repas est un avantage en nature pour le salarié lui permettant de se restaurer à moindres frais. (photo archives LQ)

Certaines enseignes refusent de prendre les chèques-repas, voire de rendre la monnaie si le prix de l’achat est inférieur à la valeur du chèque. L’ULC a réagi par voie de communiqué ce mercredi à cette situation.

Avantage en nature peu fiscalisé remis aux salariés et parfois décrié par les professionnels de la restauration, le chèque-repas revient régulièrement au cœur des débats. Récemment, les médias se sont fait l’écho du fait que « de plus en plus d’entreprises refusent purement et simplement les chèques-repas ou, au moins, refusent de verser la différence entre la valeur d’achat et la valeur du chèque-repas », explique ce mercredi l’Union luxembourgeoise des consommateurs (UCL).

Pour l’ASBL, « cela est inadmissible, car il s’agit d’une retenue d’argent pour une prestation non fournie ». Reconnaissant toutefois qu’il « est compréhensible que les entreprises qui acceptent les titres fixent une valeur d’achat minimale acceptable pour la remise d’argent liquide (NDLR : les fournisseurs de chèques-repas prennent en effet une commission sur chaque chèque encaissé) », l’ULC demande donc « à toutes les entreprises de compenser la différence entre le montant de l’achat et la valeur des chèques-repas – en respectant un montant d’achat minimum – soit en espèces, soit sous forme de bon d’achat ».

L’Union des consommateurs s’adresse par ailleurs au législateur, réclamant enfin « une modernisation du régime des chèques-repas, annoncée dans l’accord de coalition 2018-2023 et qui aurait dû être réalisée depuis longtemps ». Une clarification qui permettrait aux détenteurs de ces chèques, soit 18 % des salariés en 2018 selon le Statec, d’être traité de la même façon quelle que soit l’enseigne où il se restaure.