Le taux d’inflation affiche un léger recul en mai (+1,7%) par rapport au mois précédent (+1,9%).
Ce recul s’explique par un recul des prix des produits pétroliers de 3,6% en mai. Une baisse particulièrement marquée sur le prix du mazout de chauffage (-7,8%) tandis qu’à la pompe les tarifs du diesel et de l’essence ont chuté respectivement de 4% et 3,3% par rapport au mois d’avril.
« Le fléchissement des prix pétroliers masque un certain dynamisme au niveau des autres biens et services, qui enregistrent une progression mensuelle de 0,3% », indique le Statec. Dans le détail, cette hausse est portée par les services domestiques (+1,2%), le transport aérien (+7,2%), les restaurants et cafés (+0,2%) ou encore les maisons de retraite et de soins (+0,3%).
Les prix des produits alimentaires remontent quant à eux de 0,8% en un mois : ils coûtent globalement 2,8% plus cher qu’un an auparavant, en mai 2016. D’autres tarifs comme ceux des plantes et fleurs, de la volaille ou des accès à internet ont légèrement baissé en mai.
De façon globale, l’indice des prix à la consommation n’augmente que de 0,1%, et le taux annuel d’inflation recule de 1,9% à 1,7%.
Indexation en 2018
Du côté de l’indice servant de repère à l’indexation des salaires, il passe de 838,19 à 840,01 points. « La prochaine indexation sera déclenchée lorsque la valeur de 852,63 sera atteinte ou dépassée », précise le Statec. La hausse automatique de 2,5% des salaires pourrait intervenir entre le deuxième et le troisième trimestre 2018, selon les projections actuelles de l’institut statistique. Mais en la matière, la prudence est de mise.
Le Quotidien