Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil) publie ce jeudi les résultats de son enquête intitulée « Les qualifications de demain dans l’industrie » et dévoile les prévisions d’embauche des entreprises du secteur industriel et de la construction.
Quel niveau d’études atteindre pour trouver à coup sûr un travail sur le marché de l’industrie luxembourgeoise ? La Fedil répond à cette question en enquêtant, depuis 1998, sur les besoins en qualifications de l’industrie manufacturière et du secteur du bâtiment et des travaux publics pour les deux ans à venir.
Ce jeudi, les résultats publiés dans « Les qualifications de demain dans l’industrie » recensent, pour les deux prochaines années, 765 prévisions d’embauches, dont 393 créations d’emplois et 372 remplacements de départs. Ces prévisions d’embauches se répartissent sur des postes dans la production (349), des postes techniques (293) et des postes administratifs, de gestion ou commerciaux (123).
Même si le taux de créations d’emplois est moins élevé que par le passé (abstraction faite du taux très bas de l’année 2021, en plein covid), l’industrie luxembourgeoise reste néanmoins créatrice nette d’emploi, explique la publication.
En ce qui concerne les formations les plus sollicitées par les entreprises industrielles, le diplôme d’aptitude professionnelle (DAP) arrive loin en tête (44,2%), suivi par le diplôme de master ou doctorat (19,9 %). Arrivent ensuite les diplômes de technicien (12,9 %) et du bachelor (12,5 %) en 3e et 4e places. Ainsi, le BTS (7,2 %) et le bac (3,3%) sont les niveaux de formation les moins recherchés par les secteurs d’activité entrant dans le périmètre de l’enquête.
À noter que ces résultats ont été obtenus sur la base des réponses de 57 entreprises, affiliées à la Fedil et représentant un total de 15 645 salariés.
