Pour financer l’étude stratégique «Troisième révolution industrielle», commandée à l’économiste américain Jeremy Rifkin, l’État et la Chambre de commerce ont mis la main à la poche. Mais l’essentiel est ailleurs, selon le gouvernement.
L’État et la Chambre de commerce qui se sont partagé les frais ont dû débourser près d’un demi-million d’euros pour la réalisation de l’étude. Néanmoins, des sponsors ont également mis la main à la poche. Cela dit, cette somme constitue toutefois un bon investissement, selon les dires d’Étienne Schneider, qui estime que «nous avons dépensé de l’argent pour de nombreuses choses qui s’avèrent nécessaires».
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Dans ce contexte, ce dernier a également évoqué la participation bénévole de plus de 300 représentants de tous les secteurs socioéconomiques du pays. Pour Jeremy Rifkin, spécialiste de la prospective, cette somme de 425 000 euros correspond à «la construction d’un seul petit rond-point», a-t-il insisté.
Avant de faire comprendre que son équipe d’une vingtaine d’experts internationaux valait bien cette somme. Quant à la question d’un suivi ultérieur de Rifkin, Étienne Schneider a conclu sur le ton de la plaisanterie : «S’il continue de travailler pour nous, la facture va s’allonger…»
C. D.
Plus de 300 bénévoles impliqués durant une année
L’étude stratégique «Troisième révolution industrielle», qui aura duré près d’un an, a vu plus de 300 représentants, issus de tous les secteurs socioéconomiques, participer bénévolement aux ateliers d’élaboration des 475 pages de l’étude en question, aux côtés de l’équipe de consultants de Jeremy Rifkin, composée, elle, de 24 conseillers.