Le géant de l’acier inclura des acteurs locaux dans son projet de futur siège.
En réaction à la lettre ouverte de Pierre Hurt, président de l’Ordre des architectes et des ingénieurs-conseils (OAI), concernant l’absence de Luxembourgeois dans le processus de sélection du bureau d’architectes pouvant concevoir le futur nouveau siège d’ArcelorMittal, le géant de l’acier a tenu à apporter quelques précisions.
Ainsi, le deuxième employeur du pays a souligné que les critères retenus par ses soins et ceux du Fonds Kirchberg, n’appellent pas à remettre en question les compétences des bureaux locaux. «Ce n’est pas une question de taille ou de compétences, mais plutôt de profil. Ce projet a pour vocation d’être emblématique pour ArcelorMittal, dans la mesure où l’acier sera au cœur du projet. Nous voulions donc trouver, entre autres, des bureaux d’architectes ayant déjà travaillé sur l’acier et ayant une expérience significative sur l’acier, un profil que l’on ne trouve pas au Luxembourg», a souligné Pascal Moisy en charge de la communication d’ArcelorMittal Luxembourg, avant de préciser : «Par contre, par la suite, les bureaux d’architectes étrangers sélectionnés devront s’associer et nouer des partenariats avec des acteurs locaux. D’ailleurs, nous avons déjà sollicité des acteurs locaux, notamment pour les aspects techniques. Il va donc de soi que nous inclurons des acteurs locaux.»
ArcelorMittal comprend la déception de l’OAI, mais insiste également sur le fait que son processus n’a rien d’inédit et rappelle que ce sont des architectes étrangers qui ont, par exemple, réalisé le Mudam (l’Américain Ieoh Ming Pei), la Philharmonie (le Français Christian de Portzamparc) ou encore la Cour de justice européenne (le Français Dominique Perrault).
Le Quotidien