La marque de lunettes de luxe grand-ducale a annoncé jeudi son partenariat avec le créateur français Alain Miklitarian. Le créateur de la marque Alain Mikli, rachetée par le groupe italien Luxottica fin 2012, «interprétera l’ADN de Gold & Wood», a indiqué le PDG de Gold & Wood, Maurice Léonard.
On pourrait appeler ça un coup de maître. Jeudi, le fabricant luxembourgeois de lunettes de luxe Gold & Wood a officiellement annoncé son partenariat avec le célèbre designer Alain Miklitarian, «internationalement reconnu dans le monde des lunetiers et du luxe», précise le communiqué diffusé par la firme.
Contacté par nos soins, Maurice Léonard, le fondateur et PDG de l’entreprise, a soutenu que cette collaboration «est une très belle opportunité». C’est aussi «une grande fierté qu’il travaille avec nous», poursuit-il.
Une occasion à saisir
Maurice Léonard ne tarit pas d’éloges sur son nouveau partenaire, qui avait quitté l’industrie de l’optique. Pour lui, Alain Miklitarian est «un génie qui va apporter quelques modèles à la collection» mais également «un peu d’innovation» : «L’apport d’Alain Miklitarian va nous aider à ce niveau-là. Il va très certainement nous ouvrir des portes.» D’après le chef de la firme installée à Hosingen, le designer français, aussi consultant pour d’autres sociétés, «va interpréter l’ADN de Gold & Wood» (l’utilisation du bois et de la corne pour la fabrication des lunettes). Il l’exprimera «avec sa compétence», ajoute Maurice Léonard.
Cette collaboration a été «rendue possible grâce à une fantastique croissance à deux chiffres», d’après le communiqué de presse. Ce dernier ne dit pas qu’en réalité «les choses se sont faites de manière assez naturelle», avance le PDG. La chef de produit d’Alain Miklitarian travaille avec la marque grand-ducale depuis trois ans. Restée en contact avec le créateur français, elle a sûrement dû lui parler des lunettes «made in Luxembourg». Le designer «est venu deux fois nous rendre visite», explique Maurice Léonard. «Il a eu un coup de cœur pour les matériaux nobles et le processus artisanal», poursuit-il avant d’ajouter qu’il n’était pas à la recherche d’un partenariat. Mais quand une telle opportunité se présente, c’est certain, «on ne la laisse pas passer».
Aude Forestier