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Les finances publiques du Luxembourg dans le vert


"Les finances publiques de notre pays poursuivent clairement la voie du redressement" Photo Julien Garroy

L’État annonce une progression positive de ses finances. Ses recettes lors du premier trimestre de l’année 2021 s’élèvent à 5,4 milliards d’euros, soit 9,5% de plus qu’au premier trimestre 2020, début de la pandémie.

« Les finances publiques de notre pays poursuivent clairement la voie du redressement », annonce, ce lundi matin dans un communiqué, le ministre des Finances, Pierre Gramegna. Ce dernier décrit le constat suivant. Selon des chiffres, lors des trois premiers mois de l’année 2021, l’État a encaissé 5,4 milliards d’euros, soit 9,5%, ou 466 millions d’euros de plus qu’au premier trimestre 2020, début de la pandémie.

Dans le détail, l’Administration des contributions directes a rapporté 2.728 millions d’euros depuis le début d’année à l’administration centrale. Soit une progression de 192 millions d’euros (7,6%) par rapport à la même période en 2020. Cela s’explique par « l’évolution toujours aussi dynamique de l’impôt retenu sur les salaires et traitements (RTS), comme en témoigne également la récente baisse du chômage. »

La hausse la plus importante dans les données communiquées est enregistrée par l’Administration de l’enregistrement, des domaines et de la TVA, qui a perçu 1,656 milliard d’euros, soit une hausse de 14,2% (207 millions d’euros) par rapport à 2020. Ici, c’est notamment la TVA qui soutient cette progression.

Du côté des l’Administration des douanes et accises, la tendance est à la baisse. En cause, la généralisation du télétravail qui influe sur la circulation routière. Mais aussi, l’introduction de la taxe CO2 qui rend les prix à la pompe moins attrayants. L’Administration des douanes et accises a ainsi récolté 403,2 millions d’euros, 17 millions de moins que de janvier à mars 2020.

Des dépenses qui restent stables

Jetons à présent un œil sur les dépenses de l’administration centrale. Ces dernières restent stables. Elles se maintiennent quasiment au même niveau que celui constaté fin mars 2020 et s’élèvent à 5.301 millions d’euros au 31 mars 2021, ce qui ne représente en effet qu’une très légère hausse de +0,6%.

D’un point de vue plus détaillé, on observe que le contexte pèse sur les dépenses. Ainsi le chômage partiel augmente de 57 millions d’euros (11,9%). Tandis que les dépenses de fonctionnement et de personnel de l’État ne grimpent que de 2,4%. Les investissements pour la reprise et l’innovation, eux, sont en hausse de 13,4%.

En résumé, les finances de l’Etat sont dans le vert avec un excédent de 56 millions d’euros au 31 mars 2021, soit +434 millions d’euros de plus que le solde observé au 31 mars 2020. « L’état actuel de nos finances publiques inspire confiance et offre une base crédible pour continuer l’effort de relance au moment où la pandémie arrive en bout de course grâce à une politique de vaccination ambitieuse. », se réjouit le ministre.

LQ