En juillet, le comité de conjoncture a reçu 18 demandes de chômage partiel en moins par rapport au mois précédent. 8 026 emplois sont concernés.
Le comité de conjoncture s’est réuni autour de Georges Engel, ministre du Travail, pour statuer sur les demandes de chômage partiel des entreprises. Au total, 75 d’entre elles ont introduit une demande prévisionnelle afin de pouvoir bénéficier de ces dispositions au mois août. Elles étaient 93 le mois dernier.
Après analyse des dossiers, le Comité de conjoncture a statué favorablement sur 67 demandes. Parmi elles, 44 relèvent de source conjoncturelle, 15 relèvent de source structurelle, c’est-à-dire liées à un plan de maintien dans l’emploi, et 8 sont motivées par un lien de dépendance économique. Le nombre de salariés concernés est évalué à 8 026 personnes équivalent temps plein (ETP) contre 9 366 le mois précédent.
Un coût de près de deux millions d’euros en avril
N’étant que prévisionnel, ces chiffres ne reflètent pas forcément la situation concrète de la conjoncture. Le comité renseigne donc dorénavant le nombre de salariés ayant effectivement bénéficié de la mesure. Le bilan ne pouvant se faire que trois mois après les demandes, le comité dispose aujourd’hui des chiffres pour le mois d’avril. Ainsi, sur les 74 demandes prévisionnelles acceptés pour ce mois, 44 entreprises ont effectivement eu recours au chômage partiel.
Parmi ces dossiers, sur les 3 873 équivalents temps plein prévisionnels annoncés, seul 2 249 salariés ont réellement chômé en avril, soit un effectif de 556 ETP. 96 239 heures ont donc été chômées ce mois-ci. Le coût pour le fond pour l’emploi s’élève à 1 933 000 euros, contre 1 551 200 euros en mars 2023.