La partie de yo-yo continue. Les prix des carburants ont une nouvelle fois été adaptés au Luxembourg. On fait le point.
Le marché est volatil à cause de la guerre en Ukraine et d’autres phénomènes et cela se voit sur les panneaux d’affichage des stations-services du pays. À partir d’aujourd’hui, le Super 95 prend 0,031 euro pour atteindre 1,785 euro le litre, le Super 98 prend 0,010 euro pour atteindre 1,875 euro le litre et le diesel… baisse de 0,037 euro pour se situer à 1,908 euro le litre. La dernière variation des prix du carburant dataient seulement de samedi minuit. Il va falloir s’habituer à ce grand huit encore quelques semaines au moins.
Sur le marché mondial, hier, le pétrole a chuté. Mais ce n’était pas à cause de l’Ukraine ! Non. Les investisseurs s’inquiétaient du retour du coronavirus en Chine et de son impact sur l’économie mondiale. Oui, revoilà le covid-19. Les prix du pétrole perdaient plus de 6 % hier, lestés par des confinements en Chine, notamment à Shanghai, capitale économique du pays, qui pourraient justifier la poursuite de la stratégie d’ouverture modeste des vannes de l’OPEP.
En fin d’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne, pour livraison en mai, cédait 6,52 % à 112,78 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois chutait quant à lui de 6,80 % à 106,15 dollars.
La nouvelle du verrouillage du centre financier de Shanghai a secoué les marchés avec des perspectives de nouveaux ralentissements économiques et des problèmes de chaîne d’approvisionnement, ont évoqué les analystes. Shanghai, la capitale économique chinoise, qui compte 25 millions d’habitants, affronte sa pire flambée de covid-19 depuis deux ans.