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Le tabac Landewyck, premier à investir la future zone du Fridhaff


En compagnie du ministre de l'Économie, Étienne Schneider, les dirigeants de la société Heintz van Landewyck ont posé la première pierre de leur future usine. (photo Anne Lommel)

Le fabricant de tabac luxembourgeois Heintz van Landewyck a posé lundi la première pierre de sa future usine peu après le premier coup de pelle de la nouvelle zone d’activités du Fridhaff.

Cette future zone, actuellement en phase de terrassement et située entre Erpeldange-sur-Sûre et Diekirch, devrait à terme être un tout nouveau bassin d’activités idéalement placé avec un accès à la Nordstrooss. S’étendant sur près de 45 hectares, la zone pourra accueillir près d’une trentaine d’entreprises, dont le fabricant luxembourgeois de tabac Heintz van Landewyck (qui produit les marques Elixyr, Ducal, Che ou encore Maya).

Et ce dernier n’a d’ailleurs pas perdu de temps… Seulement deux heures après le premier coup de pelle de la nouvelle zone d’activités, les dirigeants du manufacturier de tabac ont posé la première pierre de la future usine du groupe Landewyck.

Investissement de 60 millions

D’une superficie de 36 000 m², cette usine sera plus qu’une simple implantation dans le Nord. Avec un investissement de près de 60 millions d’euros, elle va marquer le point de départ d’une nouvelle stratégie de production et de logistique, puisque Heintz van Landewyck quittera d’ici 2020 son site de production au cœur de la capitale à Hollerich. Ainsi, la société pourra être plus efficace sur le plan logistique et aura de nouvelles machines pouvant répondre aux prochaines réglementations sur le tabac.

Concrètement, dès la fin de l’année 2018, cette nouvelle usine entrera en action pour ensuite prendre le relais au deuxième trimestre 2019 des sites de Hollerich et d’Ettelbruck et être opérationnelle afin de prendre à elle seule la production du manufacturier qui sort actuellement de 45 à 50 millions de cigarettes par jour. Enfin, pour 2020, l’usine aura trouvé son rythme de production, et sera sans aucun doute la vitrine d’une industrie luxembourgeoise vieille de 170 ans.

Sur le plan de l’emploi, il est vrai que cette nouvelle installation sera moins gourmande en main-d’œuvre, soit environ 300 personnes. Mais dès le début du projet, la direction a souligné qu’il n’y aurait pas de plan social, dans la mesure où la société prendra en considération les départs en retraite à venir qui ne seront pas remplacés.

Jeremy Zabatta