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L’assureur américain AIG va ouvrir une filiale au Luxembourg


"Le Luxembourg, membre fondateur de l'Union européenne, nous offre une localisation sûre dans une économie stable", explique Anthony Baldwin, le patron européen d'AIG. (illustration AFP)

L’assureur américain AIG a annoncé mercredi créer une filiale au Luxembourg en réponse à la sortie attendue du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Jusqu’à présent le groupe américain ne disposait que d’une seule filiale européenne, AIG Europe Limited, dont le siège était à Londres. L’appartenance du Royaume-Uni à l’UE lui permettait, comme aux autres multinationales, de bénéficier des avantages qu’offre le « passeport » européen, en l’occurrence la possibilité de commercer librement dans les 27 autres pays de l’UE. Ces droits devraient disparaître avec le Brexit.

AIG a donc ainsi décidé de prendre les devants : à compter de 2019, l’assureur aura une filiale basée à Londres pour continuer à servir ses clients britanniques et une à Luxembourg pour le reste de l’Europe et la Suisse. Il ne dit toutefois pas le nombre d’emplois qui vont être transférés vers le Grand-duché où il disposait déjà d’un bureau. « Le Luxembourg, membre fondateur de l’Union européenne, nous offre une localisation sûre dans une économie stable », explique Anthony Baldwin, le patron européen d’AIG, alors que plusieurs grandes capitales européennes rivalisent d’initiatives pour attirer les multinationales.

De nombreuses grandes entreprises, notamment des banques, ont laissé entendre récemment qu’elles pourraient transférer des activités sur le Continent afin de continuer à servir leurs clients européens après le Brexit. AIG est la première à s’exécuter. « C’est une décision importante qui vise à s’assurer qu’AIG est bien préparé pour faire face à toute forme que prendra la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne », avance Anthony Baldwin.

Le Quotidien/AFP

Démission du PDG aux USA

Le PDG américain d’AIG, Peter Hancock, a annoncé jeudi sa démission, au moment où le groupe est sous la pression d’investisseurs activistes réclamant sa scission afin de doper son cours de Bourse et les dividendes versés aux actionnaires.

Peter Hancock, qui avait pris les rênes d’AIG en septembre 2014, explique dans un communiqué qu’il n’avait plus le soutien « inconditionnel » des actionnaires.

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