L’Allemagne ambitionne de devenir « le fournisseur et producteur numéro 1 » d’hydrogène, grâce à un plan de 9 milliards d’euros visant à soutenir cette technologie, pour décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
« Pour des raisons de compétitivité et surtout pour atteindre » ses « objectifs climatiques », l’Allemagne veut devenir « numéro 1 » dans l’hydrogène durable, a affirmé le ministre de l’Économie Peter Altmaier, lors d’une conférence de presse mercredi, à l’issue de l’adoption de ce programme en Conseil des ministres. Ce gaz, surtout utilisé aujourd’hui dans certaines industries comme la chimie ou l’acier, permet de stocker de l’électricité, quelle que soit son origine.
Pas que de l’hydrogène « vert »
Dans son programme, le gouvernement allemand ne compte développer que l’hydrogène « vert », c’est-à-dire issu d’énergies décarbonées, selon lui. L’hydrogène peut aussi servir de carburant dans les véhicules électriques équipés de piles à combustibles, suscitant de nombreux espoirs en termes de transition écologique dans les transports. L’Allemagne prévoit une enveloppe globale de 9 milliards d’euros, dont 7 milliards pour développer le marché intérieur et 2 milliards visant à conclure des « partenariats internationaux ». Elle fait partie de l’immense plan de relance de 700 milliards d’euros annoncé par Berlin la semaine dernière, pour relancer son économie sinistrée par les effets des mesures de restriction prises contre la pandémie de coronavirus dans le pays.
Le programme ambitionne d’accroître les capacités de production d’hydrogène vert en Allemagne, à près de 5 gigawatts d’ici 2030 et 10 gigawatts d’ici 2040. Le gouvernement veut également « verdir » l’hydrogène utilisé par les industriels allemands qui ont pour le moment recours massivement à de l’hydrogène issu d’énergies non renouvelable. Un autre axe du projet est le développement des réseaux de distribution. L’Allemagne compte également investir dans la recherche, la technologie étant pour le moment encore confrontée à de nombreuses difficultés pratiques.
LQ/AFP
Non, ils disent » fabriquée à partir d’énergies décarbonées » donc pas avec du charbon !
L’hydrogène, fabriqué à partir du pétrole comme aujoiurd’hui ou plus tard avec de l’électricité fabriquée avec du charbon, c’est de la folie pure.
Il y a encore du pétrole pour au moins 80 ans. D’ici là, peut-être la fusion contrôlée sera opérationnelle.
Arrêtons les folies de l’éolien ou du PV, encore moins de l’hydrogène qui n’est même pas une spurce d’énergie, juste un vecteur.