En raison de l’introduction, par la Commission européenne, d’une nouvelle réglementation obligeant l’exploitant d’un aéroport à se conformer et à certifier les nombreuses exigences de Bruxelles en termes d’infrastructures et en gestion d’activités sur et autour de l’aéroport, le Findel va devoir faire des aménagements.
C’est par un communiqué que François Bausch, ministre du Développement durable et des Infrastructures, a indiqué avoir désigné l’administration de la Navigation aérienne (ANA), qui assure la gestion du trafic aérien et des services techniques de l’aéroport, pour préparer la certification de l’aéroport du Findel.
Le privé absent du comité de pilotage
«Au plus tard fin 2017, l’aéroport devra démontrer sa conformité aux nouvelles exigences pour obtenir sa certification. Cette nouvelle réglementation est une opportunité pour améliorer encore la sécurité des opérations aéroportuaires. C’est également le bon moment pour définir plus précisément les activités des différentes organisations exerçant sur la plateforme et éventuellement mutualiser certains moyens, en vue d’une meilleure transparence pour les compagnies aériennes» peut-on lire dans ce communiqué.
L’aéroport de Luxembourg est un des centres névralgiques du pays, il a vu passer un peu moins de 2,5 millions de passagers et plus de 800 000 tonnes de marchandises transportées via le fret aérien en 2014.
Au vu de l’importance et de l’envergure du projet, le ministère a créé un «comité de pilotage», regroupant des représentants de l’administration de la Navigation aérienne, lux-Airport, Luxair, Cargolux, Luxfuel et de l’administration des Ponts et Chaussées pour superviser les modifications de la plateforme aéroportuaire.
Le numéro deux mondial de l’aviation d’affaires, Luxaviation, ne fait, semble-t-il, pas parti du comité de pilotage, ni aucune autre société privée utilisant les installations du Findel.
Et ce malgré le fait que le communiqué souligne «l’importance vitale des activités opérationnelles de l’aéroport, pour les compagnies aériennes, l’aviation générale, l’aviation d’affaire et leurs passagers.»
Le Quotidien