Pour booster la professionnalisation du secteur sportif, deux événements inédits sont prévus en 2025.
Dans le cadre des Jeux olympiques, le ministère du Travail, l’Adem et le ministère des Sports, ont organisé hier à Paris la table ronde «Opportunités professionnelles dans le secteur du sport». Un événement qui a réuni plus de 50 participants en lien avec la professionnalisation du secteur sportif en cours au Luxembourg.
Et pour l’occasion, l’Observatoire de l’emploi et le Statec ont dévoilé une étude inédite : il en ressort que l’économie du sport n’est pas «intense en main-d’œuvre» au Grand-Duché, principalement car les clubs et fédérations fonctionnent en mode amateur et qu’il n’y pas de tourisme sportif de masse.
La part du sport dans l’emploi national plafonne ainsi à 0,9 % et 62 % des salariés du secteur sont des hommes. En 2023, seuls 175 postes pour des métiers du sport ont été déclarés à l’Adem, soit 18 % des postes réellement vacants. Ce qui n’aide pas l’institution pour adapter ses services et aider au recrutement, a fait remarquer la directrice, Isabelle Schlesser.
Elle en a également profité pour annoncer deux jobdays inédits qui seront organisés en 2025 : l’un dédié aux métiers du sport qui réunira entreprises sportives, organismes et fédérations, l’autre – inspiré d’une initiative française – basé sur le «recrutement par le sport».
Candidats et employeurs se rencontreront dans un stade ou sur un terrain, et partageront une matinée sportive suivie de mini-entretiens d’embauche. En faisant d’abord connaissance par le biais du sport, sans savoir qui est le recruteur et qui est le demandeur d’emploi, ce type d’action permet de révéler les compétences humaines et relationnelles, au travers des valeurs sportives.