La Suisse, destination professionnelle préférée des travailleurs Luxembourgeois

D’après l’étude Decoding Global Talent 2024, les Luxembourgeois désireux de travailler à l’étranger sont attirés par la Suisse, suivie de la France et du Canada.

Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer pour partir vivre à l’autre bout du monde ? Au Grand-Duché, le voyage serait plutôt court puisque c’est la Suisse qui arrive en tête du classement des destinations professionnelles évoquées par les travailleurs luxembourgeois. Elle est suivie par un pays tout aussi exotique, la France, et enfin par le Canada. Le top 10 est complété par la Belgique, les États-Unis, l’Allemagne, l’Australie, le Portugal, le Royaume-Uni et les Pays-Bas.

Ce classement provient d’une enquête menée par le Groupe Stepstone auprès de 150 000 travailleurs à travers le monde. Ces réponses varient assez peu par rapport aux derniers chiffres puisque le Suisse occupait déjà la première placeen 2020. «Les deux pays ont de nombreux points communs, à commencer par leur place financière forte, note Arthur Meulman, CEO de jobs.lu qui appartient au Groupe Stepstone. Les opportunités de carrière entre les deux pays sont donc plus nombreuses.» En revanche, l’Allemagne perd quatre places pour se retrouver à la 6e position tandis que le Canada en gagne deux.

La langue semble donc importante dans le choix des travailleurs puisque les pays francophones dominent désormais le classement. «La langue joue un rôle déterminant dans le choix du pays que les candidats cherchent à rejoindre», confirme Arthur Meulman.

Des travailleurs peu enclins à bouger

Mais les Luxembourgeois sont surtout satisfaits par les conditions de travail dans leur propre pays. Si à l’échelle globale, l’enquête révèle que 6 travailleurs sur 10 (63 %) sont ouverts à l’idée d’aller travailler à l’étranger, ils ne sont que 10 % au Benelux, soit 2 % de moins que lors de la précédente enquête.

«Si l’on se concentre uniquement sur le Luxembourg, cependant, 15 % des travailleurs interrogés cherchent activement à l’étranger, alors qu’ils ne sont que 8 % en Belgique et 14 % aux Pays-Bas», ajoute Arthur Meulman.