Après le rush jeudi pour acheter des billets de train pour les vacances de Noël, des internautes accusent la SNCF d’avoir menti sur ses « petits prix ».
Les voyageurs sont mécontents. Alors que la SNCF a ouvert jeudi matin les ventes de ses billets pour la période du 10 décembre au 12 janvier, soit pour les fêtes de fin d’année, les internautes ont manifesté leur déception en découvrant que tous les « petits prix » promis s’étaient rapidement épuisés, rapporte l’Express.
« Il y avait en tout 1,9 million de places, mais on a vendu beaucoup plus vite que l’année dernière », a reconnu la SNCF.
Victimes de leur succès tous les petits prix sont partis très vite hier matin ?
Restez connecté pour découvrir nos prochaines promotions.— SNCF (@SNCF) 13 octobre 2017
Pas d’augmentation des tarifs en 2017, assure la SNCF
Certains internautes accusent même la SNCF d’avoir profité de la période de Noël pour faire enfler ses tarifs. Bien évidemment, cette dernière dément. « Les prix n’ont pas augmenté par rapport à 2016 », assure le service de presse à LCI.
« Il y a un vrai décalage entre ce que la compagnie a annoncé dans ses publicités et le prix des billets pour les fêtes de Noël », affirme au Figaro Jean-Claude Delarue, président de la Fédération des usagers des transports et des services publics.
Davantage de billets à bas prix qu’en 2016 ?
La Fédération a demandé à Guillaume Pepy, le président de la SNCF, d’ouvrir à nouveau des billets à petits prix, y compris autour du 25 décembre. Sans obtenir de réponse précise pour l’instant.
Difficile à vérifier
« Pour nous, c’est invérifiable. Les prix, extrêmement variables dans le temps pour un même trajet, placent les voyageurs dans un flou permanent », constate auprès de l’Express Olivier Gayraud, de l’association de consommateurs CLCV.
LCI remarque d’ailleurs que le calendrier des vacances de Noël, qui commencent un vendredi, participe à la hausse des tarifs des trains, souvent plus chers le vendredi soir.
Par ailleurs, les prix sur la plateforme de Voyages-SNCF.com ont commencé à diminuer peu après le pic de fréquentation de jeudi matin.
Le Républicain Lorrain