La sécheresse des premiers mois de printemps a eu un impact négatif sur les cultures. C’est le constat que dresse l’ASTA dans une analyse publiée ce jeudi.
Les premiers mois du printemps ne permettent pas aux cultures de se développer de façon optimale, selon AgriMeteo. Dans une analyse transmise ce jeudi matin, le service météorologique national de l’ASTA (Administration des services techniques de l’agriculture) du ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural revient en détails sur la météo de mars, avril et mai. Un mot se répéte tout au long de ce bilan : « trop ».
En mars, des températures plus chaudes que la normale et un temps sec, s’étaient déjà fait ressentir. Niveau pluviométrie, on notera surtout un déficit maximal de pluie de 36 mm observé à Clemency. Le mois d’avril a, lui, été dominé par une vague de froid avec des températures entre 7,5°C et 9,6°C. « Les stations météo ont continué à enregistrer un déficit de pluie dans presque l’ensemble du pays, excepté à Remich », note l’AgriMeteo. Enfin malgré les pluies orageuses de mai, le mercure a continué à grimper. Toujours trop chaud avec des températures comprises entre 13,3°C et 16,0°C.
ASTA souligne que si l’orge d’hiver et le colza n’ont guère subi de dégâts, cette sécheresse a fortement touché le blé d’hiver. « La culture du maïs a profité de la chaleur du mois de mai, mais les céréales d’été sont fortement endommagées par la sécheresse ». Seules de nouvelles précipitations rapides pourraient compenser ce manque de pluie.
Du côté de la fruiticulture, les gels tardifs de début avril ont provoqué des dégâts limités, notamment auprès des poiriers en floraison. Enfin, le tableau n’est pas très joyeux du côté des vignes puisque « la sécheresse printanière a freiné le développement des maladies cryptogamiques, dont notamment le mildiou, black rot et rougeot parasitaire ».