L’espace n’est pas le seul domaine dans lequel le Luxembourg a décidé d’investir fortement afin de contribuer à l’effort de défense de l’OTAN. Un second pilier est la cyberdéfense.
«L’objectif à long terme de cette stratégie est que le Luxembourg dispose d’une des défenses les plus cybersécurisées de l’OTAN et de l’UE et qu’il développe une expertise et des capacités qui pourront aussi être offertes aux alliés et aux partenaires», développe un communiqué du ministère de la Défense.
Hier, le ministre François Bausch a présenté le dernier projet en date : le Cyber Defence Cloud (LCDC). Une enveloppe de 250 millions d’euros sera consacrée à l’acquisition, l’exploitation, la maintenance, l’opération, la gestion du système et des composantes et services connexes de ce «nuage informatique».
«Le LCDC sera hébergé dans des centres de données sécurisés situés au Luxembourg, avec un standard de protection qui répond aux standards internationaux les plus élevés, ce qui permettra de fournir une capacité de calcul et de stockage hautement sécurisée et disponible», précise la direction de la Défense. Il sera possible de stocker des informations non classifiées ainsi que des données classifiées.
«Aujourd’hui, des ressources informatiques, hautement sécurisées, disponibles et évolutives en fonction des besoins, sont indispensables pour faire face à la transformation digitale poussée au niveau des Défenses des pays membres de l’OTAN et de l’UE», est cité le ministre de la Défense. «En mettant cette future capacité de pointe à disposition de partenaires fiables, le Luxembourg contribuera significativement à l’effort commun en matière de défense collective», complète-t-il.
Le LCDC sera exploité avec le support de la «NATO Support and Procurement Agency (NSPA)», basé à Capellen.