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La croissance dans la zone euro devrait se maintenir


Sur l'ensemble de l'année, la croissance du PIB de la zone euro devrait s'établir à un niveau "solide" de 1,6%, après 0,9 % en 2014. (photo AFP)

La reprise de la croissance dans les pays de la zone euro devrait se confirmer dans les prochains mois grâce à une forte demande intérieure, et malgré les incertitudes liées au ralentissement de l’économie chinoise, selon les prévisions de trois instituts européens publiées mardi.

Au second semestre, l’activité dans la zone euro « continuerait de croître à un rythme modéré », avec +0,4% de croissance au troisième trimestre et +0,5% au quatrième, selon les perspectives économiques de l’Insee (France), l’Ifo (Allemagne) et l’Istat (Italie).

Sur l’ensemble de l’année, la croissance du produit intérieur brut devrait s’établir à un niveau « solide » de 1,6%, après 0,9 % en 2014, précisent dans un communiqué commun les trois instituts, qui attribuent ces résultats à la bonne tenue de la demande intérieure, qui « tire la reprise ».

Au premier trimestre 2016, cette dynamique devrait se poursuivre, avec une nouvelle hausse de 0,5%.

« L’amélioration des conditions sur le marché du travail permettrait à la consommation de continuer de croître. L’investissement accélérerait également, mais plus lentement, principalement parce que l’investissement en construction reste mal orienté », notamment « en France et en Italie », souligne le communiqué.

En moyenne, l’investissement total croîtrait de 1,7% en 2015. Dans l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole stable à 48 dollars et d’une stabilisation du taux de change euro/dollar au cours des prochains trimestres, l’inflation n’augmenterait que modérément, à +0,5% au premier trimestre 2016.

Ces perspectives encourageantes interviennent dans un climat international dégradé, compte tenu des difficultés rencontrées par les pays émergents, en particulier la Chine.

« La détérioration des perspectives de croissance dans les pays émergents (…) constitue le principal aléa baissier pour la zone euro », reconnaissent les trois instituts. Mais « une décélération marquée de l’activité en Europe est cependant très improbable », ajoutent-ils.

 

AFP / S.A.