La digitalisation des subventions Klimabonus continuent. Après les démarches pour les vélos et vélos électriques, ce sont désormais celles pour les rénovations ainsi que les nouvelles constructions qui peuvent être réalisées en ligne.
Les démarches en ligne sont de plus en plus nombreuses et Klimabonus n’échappe pas à la règle. L’Administration de l’environnement et l’équipe de MyGuichet.lu ont en effet franchi une nouvelle étape dans la digitalisation puisque les demandes de subvention Klimabonus «Wunnen» (nouvelles constructions, rénovations, installations photovoltaïques, pompes à chaleur, chauffage au bois…) pourront désormais être réalisés sur internet. «La digitalisation permet d’une part de faciliter la démarche pour les demandeurs, et d’autre part, d’automatiser le traitement pour raccourcir les délais», explique l’Administration de l’environnement.
Cette évolution fait suite à la digitalisation des démarches pour l’achat de vélos (électrique ou non) ouverte plus tôt dans l’année. «Depuis mai 2020, date de lancement du programme «Neistart Lëtzebuerg», environ 67 000 dossiers de vélos ont été introduits et 50 996 de ces demandes ont pu être liquidées, ce qui correspond à un montant total d’environ 22 000 000 euros.»
Depuis 2013, environ 29 000 demandes d’aides financières Klimabonus (anciennement PrimeHouse) ont été traitées et 197 000 000 d’euros d’aides financières ont été versées aux particuliers. «Ces aides concernent, par exemple, des installations de pompes à chaleur, des installations photovoltaïques, des travaux d’isolation au niveau de la façade ainsi que d’autres travaux qui permettent l’augmentation de la performance énergétique d’un bâtiment», liste l’Administration de l’environnement.
Face à la crise énergétique, la demande reste encore très élevée, notamment pour les installations photovoltaïques, les pompes à chaleurs et les systèmes de chauffage au bois. «Le succès progressif de ce programme fait preuve de la volonté des citoyens d’investir dans des solutions durables et plus responsables, dans le contexte de la transition écologique», analyse la ministre de l’Environnement, Joëlle Welfring