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Juncker redit que les réformes en France ne sont « pas suffisantes »


Le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a esquivé les difficultés. (Photo AFP)

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a redit jeudi que les réformes engagées en France n’étaient « pas suffisantes », tout en assurant n’avoir « pas de sentiment de défiance particulier » à l’égard de Paris.

Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici avait récemment suscité des remous en épinglant lui aussi l’insuffisance supposée des réformes françaises. « Il n’y a pas un sentiment de défiance particulier envers la France », qui vient d’obtenir un délai de deux ans jusqu’en 2017 pour faire baisser son déficit public à moins de 3 % du Produit intérieur brut (PIB), a dit M. Juncker sur Europe 1, affirmant croire « sans nuance » aux promesses budgétaires françaises.Mais en ce qui concerne les réformes dites structurelles, un point de friction entre Paris et l’exécutif européen, M. Juncker a déclaré : « Pour l’instant ces efforts ne sont pas suffisants ». « Je voudrais que la loi Macron trouve un prolongement encore plus substantiel », a-t-il ajouté, en référence à un texte défendu par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui prévoit des mesures de dérégulation aussi bien sur le marché du travail que sur celui des services.

Par « réformes structurelles », Bruxelles désigne généralement des réformes des marchés des biens et des services dans le sens d’une plus grande concurrence, des réformes du marché du travail dans le sens d’une plus grande flexibilité, ou encore des changements institutionnels visant à réduire la dépense publique.

AFP