Le couperet est tombé ce lundi matin : la banque ING veut supprimer quelque 7 000 emplois dans le Benelux, dont la moitié rien qu’en Belgique.
La décision a été annoncée lors d’un conseil d’entreprise. Une source syndicale a d’abord annoncé que 3 158 des 8 500 emplois actuels chez ING seront supprimés en Belgique. Le bilan est encore plus lourd puisque la banque a ensuite précisé qu’elle va supprimer, d’ici 2021, quelque 7 000 emplois, dont 3 500 équivalents temps-plein rien que dans notre pays pour 2 300 ETP aux Pays-Bas.
Les compressions d’emplois concernent tant la banque que sa filiale Record Bank. Aucun département ne sera épargné.
Une agence sur deux supprimée
Environ 600 agences sur les 1 250 que compte le réseau ING Belgique (ING et Record Bank) vont être supprimées. Record Bank devrait bien être complètement absorbée par ING.
Il est encore un peu tôt pour déterminer combien de licenciements secs ou de plans de fin de carrière seront envisagés», a commenté Philippe Samek (syndicat CNE), guère surpris par l’annonce. «Ce n’est pas le début. Il n’y a qu’à voir tout ce qui se passe dans le secteur de la finance.»
Fin 2013, ING Belgique avait déjà annoncé la fermeture de 40 agences et la suppression de 1 115 emplois. «Il faut reconnaître que nous sommes à la croisée des chemins avec un changement de culture et une part de plus en plus importante de la digitalisation», a-t-il ajouté.
800 millions investis
La nouvelle stratégie d’ING prévoit notamment des réductions de coûts de l’ordre de 900 millions d’euros annuels d’ici 2021. Parmi les 7 000 emplois concernés figurent également ceux de 950 collaborateurs externes.
Parallèlement, la banque investira 800 millions d’euros dans la transformation digitale.
L’avenir.net