En 2015, le bénéfice net de la banque néerlandaise ING installée au Luxembourg s’élève à 107,1 millions euros, en augmentation de 1 % par rapport à 2014.
Lors de la présentation de ses résultats financiers, lundi, ING a mis en avant les bons chiffres enregistrés dans ses différents métiers et a souligné à la fois la transition du «private banking» vers une clientèle plus fortunée et l’utilisation croissante du site internet par ses clients depuis 2012.
« De belles performances.» Ces mots ont été prononcés plus d’une fois par Luc Verbeken, PDG d’ING Luxembourg, lundi, lors de la présentation des résultats financiers 2015 de la banque.
Effectivement, la banque néerlandaise installée au Luxembourg a vu son bénéfice net progresser de 1 % par rapport à 2014, s’élevant désormais à 107,1 millions d’euros. Cette légère hausse est, selon Luc Verbeken, le fruit de la stratégie «think forward» («aller de l’avant»).
Hausse des coûts et des revenus
Lancée au printemps 2014, elle permet aux clients de « concrétiser les projets qui leur tiennent à cœur », a soutenu le PDG. Cette augmentation du bénéfice s’est réalisée malgré « un contexte financier tendu » et des « taux d’intérêt extrêmement bas », a souligné Luc Verbeken. Outre ce résultat positif, la banque a vu le volume de ses crédits augmenter de 17 %. Les dépôts affichent eux aussi une hausse de 11 %.
« On est extrêmement fiers des résultats commerciaux », a affirmé le chef de la banque avec le sourire. Les revenus ont aussi connu « une forte progression » pour s’établir à 263,5 millions d’euros contre 242,6 millions d’euros en 2014 (soit +9 %), tout comme les coûts enregistrés à 128,9 millions d’euros en 2015 contre 118,5 millions d’euros en 2014 (+9 %).
Au niveau de la banque de détail, les encours de crédits ont crû de 13 %. Selon ING, les clients ont davantage confié leurs avoirs à la banque, ce qui explique une hausse de 10 % des dépôts en 2015. Le private banking (la banque privée) a également enregistré des résultats en progression. Les crédits ont bondi de 24 %, tandis que les dépôts ont enregistré une petite hausse de 4 %.
«L’année 2015 a également confirmé la transition du private banking vers une clientèle plus exigeante et a poursuivi la transformation du métier en s’axant de plus en plus sur les Uhnwi (Ultra High Net Worth Individual, individus ultrariches)» , a dit ING, qui continue de développer des produits adaptés à cette clientèle particulière. Enfin, le département des services bancaires en gros (wholesale banking) a connu une «belle performance» avec une hausse des crédits octroyés à la clientèle (+18 %) et une augmentation des dépôts (+13 %).
Dans sa présentation, Luc Verbeken a évoqué la transformation fin janvier du site internet dédié aux opérations en ligne accessible sur GSM, tablette et ordinateur de bureau.
Il a pu, à cette occasion, mettre en avant le « doublement du nombre de connexions depuis quatre ans (NDLR : 2012) , mais aussi la « multiplication par cinq du nombre de connexions mobiles ». En effet, en 2015, 41 % des connexions étaient effectuées depuis un appareil mobile, contre 16 % en 2012.
Aude Forestier