Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Londres devance toujours Paris dans un classement international des 100 villes d’Europe au marché immobilier de bureaux le plus dynamique. Luxembourg grimpe de la 7e à la 5e place.
Les métropoles d’Europe qui présentent le plus grand potentiel de croissance économique, après Londres et Paris, sont Istanbul, Stockholm, Luxembourg, Oslo et Munich, selon le 16ème classement E-REGI établi par la société de gestion d’investissement immobilier LaSalle Investment Management, publié lundi.
La métropole de Paris a vu son PIB progresser, « preuve d’une dynamique qui se renforce », et la région Ile-de-France, « avec ses 12 millions d’habitants, génère environ un tiers de la richesse nationale et abrite la plus forte concentration de grandes entreprises dans l’Europe continentale », souligne Mahdi Mokrane, qui dirige la recherche au sein de la société de gestion.
Ainsi 29 des plus grandes entreprises mondiales classées au Fortune Global 500, ont leur siège à Paris ou en Ile-de-France, contre seulement 19 à Londres, et la métropole française devance toutes les autres en matière de recherche et développement, relève-t-il.
Ces dépenses en R&D sont supérieures à celles de pays entiers tels que la Russie, l’Espagne ou la Suède, grâce à la présence de sociétés innovantes et de centres de recherche publics, tels que le CNRS.
La deuxième ville française la mieux classée est Lyon, en 24ème position (elle était 23e l’an dernier), tandis que Toulouse, « leader européen des activités spatiales et aéronautiques », grimpe d’une place et arrive 29ème.
Bordeaux, qui se classse 55ème, progresse également. « La mise en service de la ligne LGV, qui reliera Bordeaux à Paris en un peu plus de deux heures dès 2017, devrait renforcer l’attractivité de la Belle Endormie, notamment du quartier Euratlantique proche de la gare », selon la société de gestion.
Si l’économie française est moins performante que celles du reste des pays de la zone euro, conclut la société de gestion, elle devrait retrouver le chemin de la croissance, après le point bas touché en 2012-2014.
« La reprise française dépend d’une amélioration de la confiance des ménages qui demeure faible », tandis que le chômage, en hausse depuis la crise financière, « devrait continuer à croître », affirme l’étude.
AFP / S.A.
