Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Huit jeunes pousses luxembourgeoises vont pouvoir se rendre au plus grand évènement high-tech du monde, le CES de Las Vegas.
Le European American Enterprise Council (EAEC), un accélérateur transatlantique de start-up ayant sa base européenne à Luxembourg, va permettre à huit jeunes sociétés locales de participer au plus grand événement high-tech du monde, du 9 au 12 janvier, le fameux Consumer Electronics Show (CES) à Las Vegas. Mais les places sont rares et les opportunités sont énormes pour les start-up luxembourgeoises, qui n’auront que quelques jours pour envoyer leur candidature. Une initiative en partenariat avec Luxinnovation.
Pour la première fois, le Luxembourg aura un «pavillon» au cœur de l’espace «Eureka» du CES 2018, une zone entièrement dédiée aux start-up, qui, cette année, devrait attirer pas moins de 600 entreprises des quatre coins du globe. «C’est une opportunité unique pour les start-up luxembourgeoises tant une présence au CES peut générer un retour positif», souligne Jérôme Grandidier, président de EAEC pour l’Europe. Cette initiative s’inscrit également en droite ligne avec la stratégie du gouvernement au niveau des nouvelles technologies et de l’image de marque nationale.
Moins de 10 jours pour candidater
Les secteurs privilégiés sont assez vastes (space, automotive, média et contenu, fintech, cybersécurité, big data, internet des objets, GreenTech ou encore FoodTech). «Nous voulons pouvoir offrir un large panel de ce qui se fait au Luxembourg, donc évidemment nous n’emmènerons pas huit start-up d’un même secteur», souligne Élodie Trojanowski, chargée de projet au sein de EAEC.
Pourtant le voyage à Las Vegas ne sera pas gratuit, puisque les start-up sélectionnées devront financer leur participation à hauteur de 5 500 euros. «Effectivement c’est déjà une grosse somme pour une jeune pousse, même si les retours sur investissement peuvent s’avérer très intéressants. Lorsqu’il s’agit de participer à ce genre d’évènement, il est possible de faire des démarches auprès de certains organismes luxembourgeois pour obtenir des subsides jusqu’à 50% des frais. Dans cette optique, EAEC peut aider les start-up à demander des aides», insiste Élodie Trojanowski. Dernier critère, les start-up en question doivent pouvoir présenter un produit ayant moins d’un an.
Pour poser sa candidature, il faut envoyer, avant le 27 octobre, un dossier détaillant son activité et son produit, par courriel, à l’adresse suivante : ces@eaec.lu
Jeremy Zabatta
