Les deux constructeurs automobiles se rapprochent de plus en plus. Unis, iles veulent faire faire à la nouvelle concurrence comme Tesla.
Le géant japonais de l’automobile Honda a indiqué hier explorer la possibilité d’une fusion avec son compatriote en difficulté Nissan, rapprochement qui donnerait naissance au numéro 3 mondial, pour mieux affronter Tesla et leurs rivaux chinois dans l’électrique. Déjà associés dans un «partenariat stratégique», les constructeurs vont entamer des pourparlers pour se réunir sous la houlette d’une holding unique et signeront «bientôt» un protocole d’accord, a affirmé le quotidien Nikkei. «Comme annoncé en mars et août, nous discutons de possibilités de coopération dans de nombreux domaines» et une fusion «figure parmi les possibilités», a réagi un porte-parole de Honda. Les deux groupes «explorent diverses possibilités de collaboration, pour tirer parti de leurs forces respectives», a simplement indiqué Nissan.
Honda considère plusieurs options: fusion, rapprochement capitalistique ou société holding, a précisé son vice-président Shinji Aoyama à l’agence Bloomberg. Selon la télévision japonaise TBS, l’annonce officielle pourrait intervenir dès lundi. Honda et Nissan sont respectivement les deuxième et troisième constructeurs japonais derrière Toyota. Ils envisagent d’inclure Mitsubishi Motors, dont Nissan est le principal actionnaire, au sein de la holding, explique Nikkei : cela donnerait naissance au troisième groupe automobile mondial, derrière Toyota et l’allemand Volkswagen. À eux trois, Nissan, Honda et Mitsubishi cumulaient 4 millions de véhicules vendus au premier semestre 2024, contre 5,16 millions pour Toyota.