Le géant suédois de l’ameublement Ikea a annoncé mercredi qu’il allait « réduire ses activités en Russie et au Bélarus » après les avoir suspendues au moment de l’invasion de l’Ukraine par les Russes.
« Les ventes et les chaînes d’approvisionnement ont été très touchées dans le monde entier et nous ne pensons pas possible de reprendre notre activité prochainement » en Russie et au Bélarus, a indiqué dans un communiqué le groupe Ingka qui gère la majorité des magasins Ikea. Comme bon nombre d’entreprises étrangères, Ikea avait suspendu ses activités en Russie et au Bélarus au moment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie fin février.
« Malheureusement, la situation ne s’est pas améliorée et cette guerre dévastatrice continue », a expliqué Ingka, ajoutant avoir « décidé d’entrer dans une nouvelle phase de réduction des activités d’Ikea en Russie et au Bélarus ».
Le groupe a annoncé que les activités de ventes « seraient arrêtées et que la main d’oeuvre serait réduite, ce qui implique que beaucoup de collaborateurs seront affectés ».
Contacté par l’AFP, un porte-parole d’Ingka, qui emploie 12.500 des 15.000 salariés d’Ikea en Russie, a précisé que l’entreprise n’était pas encore en mesure de fournir de détails sur le nombre de départs. Le groupe a ajouté qu’il prévoyait « de vendre son inventaire d’ameublement » et que la production en Russie « réduirait ses effectifs et commencerait à chercher un nouvel acquéreur pour ses quatre usines ».
Les deux services d’achat et de logistique à Moscou et à Minsk seront aussi fermés de façon permanente.