L’OGBL continue de discuter avec la direction de Guardian afin d’éviter la mise en place d’un plan social.
Après une nouvelle réunion entre les différents acteurs, le nombre de personnes potentiellement touchées par un plan social tourne désormais autour d’une cinquantaine de personnes.
En septembre, la société américaine spécialisée dans la fabrication de verre avait exprimé sa volonté de se séparer de 201 personnes sur un effectif de plus de 400 personnes. Après un travail intense de la part des partenaires sociaux pour limiter les licenciements et mettre en place un plan de maintien dans l’emploi, le chiffre est descendu à 62 personnes. L’OGBL avait demandé un peu plus de temps afin de trouver d’autres solutions.
«Aujourd’hui, il semble, selon les chiffres de la direction, que l’on soit encore à une cinquantaine de personne susceptibles d’être touchées par un plan social le 19 octobre. Mais nous demandons à avoir plus de détails. Notre objectif est toujours le même : éviter le plan social et les licenciements. Nous pensons qu’il est encore possible d’aller plus loin dans le plan de maintien dans l’emploi, notamment au niveau des préretraites. Car aujourd’hui, avec le contexte actuel, il sera très difficile à un ouvrier de plus de 52-53 ans de retrouver un emploi», assure Alain Rolling, secrétaire central de l’OGBL en charge du dossier.
Le syndicaliste veut d’ailleurs aller plus loin et a sollicité à deux reprises une entrevue avec Guus Boekhoudt, le vice-président exécutif de Guardian Industries et directeur général de Guardian Europe SARL. Des demandes toujours rejetées. «Nous aimerions pouvoir parler avec cette personne, mais cela semble impossible. On nous répond qu’il a confiance dans sa direction luxembourgeoise. Pour inaugurer des usines dans l’est de l’Europe, Guus Boekhoudt se déplace, mais pas quand il ferme des postes au Luxembourg», regrette Alain Rolling.
L’étape suivante se jouera lundi prochain, jour fixé par la direction pour l’annonce d’un éventuel plan social.
J. Z.